PAROLES HEROS / ASSASSIN

HEROS / ASSASSIN


Où suis-je ? Combien d’heures se sont écoulées ? Quelle est cette odeur ? Ces draps ? Cette chaleur ? Ce souffle ? Une femme ? N’importe où sauf ici ? La nuit fût si longue ?

Héros? Assassin ? Rouge et noir ? Pourquoi tout ce sang ? L’alcool me paralyse ? Aide-moi à comprendre ? Tu m’aimes ? Je ne comprend pas ?

Aux vagues souvenirs de visages.
Ils s'entremêlent, hurlent et saignent, et tu es là.

Broken nails and bloody hands.
Scratching soils of a graveyard.
Du verre dans la paume, 
Des hématomes.
Du sang dans la gorge,
Le mien ou celui des autres ?

Les coups, les blessures, le sexe et les larmes.
Une nuit de plus à érrer, parsemée de trous noirs.

Broken nails and bloody hands.
Scratching soils of a graveyard.
Du verre dans la paume, 
Des hématomes.
Du sang dans la gorge,
Le mien ou celui des autres ?

Leurs sourires, leurs visages.

Je me rappelle leurs sourires sadiques et pervers.
Les cris, le viol et leurs corps à terre
Je me rappelle leurs lames, mon verre.
Je me rappelle leurs gorges ouvertes.

Les coups, les blessures, le sexe et les larmes.
Une nuit de plus à érrer, parsemée de trous noirs.

Broken nails and bloody hands.
Scratching soils of a graveyard.

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LE CIEL DES UNS EST L’ENFER DES AUTRES


Le ciel des uns et l’enfer des autres.

Bercé trop prés d'un fleuve tourmenté,
Tant de saisons maculées de péchés.
Des années, piégé, dans ses eaux troubles, j'ai trouvé
Les clés de mes chaînes: ma vérité.
Sans renier mes racines, pourtant plongées dans l’oubli.

J’ai touché le fond, sans chercher le pardon.
Pour expier mes fautes, expirer ma dévotion,
Je saigne dans la tourmente, cicatrise dans le silence.
En marche, ma procession, mon destin scellé vers l'absolution.

Pardonne moi là où j ai échoué
Pardonne moi car j ai jugé
Pardonne moi mon mépris passé

Saigne moi.

Le ciel des uns et l’enfer des autres.

Bercé de doux rêves, d'illusions et d'espoirs.
Frappé de plein fouet, les fantômes passés s'installent.

Il est trop tard : Pardonne moi. Il est trop tard : Saigne moi.

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MA MISERICORDE



Chaque minute, chaque seconde à t'écouter penser,
à présager le pire. Face à mes yeux fermés
Chaque silence, chaque instant à vivre dans le tourment,
loin des souvenirs, oubliés.

Vivant mais absent.
Comment remonter le temps?
Ma miséricorde, mon jugement

Sache que tes absences m’ont coûtées bien plus
que tes pardons et ma clémence.

Une nuit pour pardonner.

One night to forgive
One life being wasted

Au terme de ta folie et au terme de cette nuit.

Bon qu'à brasser de l'air par peur de devenir prisonnier
de mon fantôme, juge et bourreau de tes erreurs passées.
Tes poings et tes remords subiront le poids des années.

Vivant mais absent.
Comment remonter le temps?
Ma miséricorde, mon jugement

One night to forgive
One life being wasted

Mon jugement

Au terme de ta folie et au terme de cette nuit.
Que l'aurore te détruise.

J’emporte tes remords, mon pardon dans mon funeste voyage.
Que l'aurore te détruise et l’aube me reconstruise
Cette nuit porte en son sein les orgueils de la veille

Tes silences, ton naufrage. Ma miséricorde

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NIHIL EST IN HOMINE


Veni Sancte Spiritus.
Veni, dator múnerum
Consolator óptime.
Da virtútis méritutm.
Da salútis éxitum,
Da perénne gáudium.
Sine tuo númine
Nihil est in hómine.

Des promesses, je donne l’illusion d'une parole pure et parfaite.
Ma détresse est une force dans ma quête de l'allégresse.
Place aux tragédies funestes, aux tragiques destins; 
A six pieds sous stèles. Des lunes sans lendemain.

Priez pour ceux qui rêvent encore debout.
Criez pour ceux qui prient encore à genoux.
Taché du sang d’une mortelle cause.

Prenez moi.
J'ai longtemps attendu l'heure que son glas résonne.
Un jugement sale et difforme, il est ma perte en bonne et du forme.
Par son regard, son souffle. Par ses envies, ses foudres
Dans mon délire, je souffre
L'ironie s'en mêlent et je doute.

Priez pour ceux qui rêvent encore debout.
Criez pour ceux qui prient encore à genoux.
Taché du sang d’une mortelle cause.
Priez encore.
Criez encore.

Da salútis éxitum,
Da perénne gáudium.
Sine tuo númine
Nihil est in hómine.

Le temps est venu pour moi de partir sans prières

Priez pour ceux qui rêvent encore debout.
Criez pour ceux qui prient encore à genoux.







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